performances moteurs vs conditions climatiques
2 participants
Page 1 sur 1
performances moteurs vs conditions climatiques
J’aimerai profiter de ce post pour vous faire une brève introduction à la thermodynamique appliquée aux courses d’accélération. Les conditions atmosphériques jouent un grand rôle sur la performance des moteurs et elles sont loin d’être négligeable. Les principaux facteurs climatiques qui influencent les performances moteur en cycle Otto sont :
1. La température sec ambiante
2. La température humide ambiante
3. La pression barometrique ambiante
À l’aide des normes SAE (Society of Automotive Engineers) on peut déterminer la variation de puissance des moteurs en fonction de ces trois paramètres fondamentaux. Tous les habitués des essais moteur au dynamomètre ont déjà travaillé avec ces valeurs afin de corriger la puissance à l’atmosphère standard. Les conditions favorables afin d’optimiser la puissance développée sont :
• Une pression atmosphérique haute
• Une temperature ambiante basse
• Une humidité relative basse
Le but de l’exercise est de supposer une certaine puissance à l’atmosphère standard et de faire varier cette puissance en fonction des paramètres ci-haut. Ces corrections permettent de bien comprendre la grande influence de l’atmosphere sur les performances moteur.
On prend par exemple un moteur qui développe 300 bhp à l’atmosphère standard; c’est-à-dire une temperature de 15°C (60°F), une pression atmosphérique de 101.325 kPa (29.92’’Hg ) et 0% d’humidité relative.
Maintenant on va calculer quelle puissance aurait développée ce même moteur sous l’influence de deux conditions atmosphériques différentes. Selon l’historique d’Environnement Canada :
Pont-Rouge 2 mai 2010, 15h00 (Condition défavorable)
Pression barométrique ambiante = 98.44 kPa (29.069321’’Hg)
Température sec ambiante = 22.9°C (73.22°F)
61% humidité relative
Altitude 167.60m
ICAR 13 mai 2010, 19h00 (Condition favorable)
Pression barométrique ambiante = 101.08 kPa(29.848913’’Hg)
Température sec ambiante = 13.8°C (56.84°F)
35% humidité relative
Altitude 82.30m
On connait la température sec ambiante, la pression atmosphérique ambiante mais il nous manque la température humide ambiante. On doit la déterminer à partir de l’humidité relative connue, de la température sec ambiante et d’une charte psychrometrique :
On obtient la troisièmes valeures manquantes :
Pont-Rouge 2 mai 2010, 15h00 (Condition défavorable)
Température humide ambiante = 17.50°C (63.50°F)
ICAR 13 mai 2010, 19h00 (Condition favorable)
Température humide ambiante = 6.25°C (43.25°F)
On est maintenant pret à déterminer nos facteurs de correction dans les tables SAE suivantes:
Maintenant qu’on connait les trois facteurs de correction on peut recalculer les puissances corrigées de notre moteur de 300 bhp .
Pont-Rouge 2 mai 2010, 15h00 (Condition défavorable)
Puissance corrigée = 300*1.0066/1.030/1.012 = 289.71 bhp
ICAR 13 mai 2010, 19h00 (Condition favorable)
Puissance corrigée = 300*1.0017/1.004/0.994 = 301.12 bhp
différence de puissance = 11.41 bhp
La théorie me permet de démontrer que la puissance développée par les moteurs varie grandement en fonction de l'altitude, puisque la pression varie avec l'altitude, la température et l'humidité. Je veux pas rendre le sujet plus complexe pour l'instant.
Donc le moteur de 300 bhp à l'atmosphère standard développe 11.41 bhp de plus à ICAR avec des conditions favorable qu'à Pont-Rouge avec des conditions défavorables.
EST-CE QUE CETTE DIFFÉRENCE DE PUISSANCE POURRAIT EXPLIQUER UN ÉCART DE 1S SUR LE 1/4 DE MILE ENTRE LES DEUX PISTES AVEC LE MÊME VÉHICULE?
Pont-Rouge 2 mai 2010, 15h00 (Condition défavorable)
14.4 sec
ICAR 13 mai 2010, 19h00 (Condition favorable)
13.4 sec
Je crois que cette différence en explique une partie théorique...
Ces corrélations permettent donc de comprendre pourquoi certain courseurs réalisent des temps très rapides à certaines occasions et d’autres très lents. Bien sur il y plein d’autres facteurs à consédérer mais dans mon exemple je traite uniquement de la puissance moteur.
J’ai seulement expliqué la théorique du calcul de performance moteur en fonction de l’atmosphère. Elle s’applique seulement au moteur, il y a une tonne d’autres facteurs qui affectent l’ensemble de la performance du véhicule mais je laisse les spécialistes les énumérer parce que je connais Fuck All du drag.
1. La température sec ambiante
2. La température humide ambiante
3. La pression barometrique ambiante
À l’aide des normes SAE (Society of Automotive Engineers) on peut déterminer la variation de puissance des moteurs en fonction de ces trois paramètres fondamentaux. Tous les habitués des essais moteur au dynamomètre ont déjà travaillé avec ces valeurs afin de corriger la puissance à l’atmosphère standard. Les conditions favorables afin d’optimiser la puissance développée sont :
• Une pression atmosphérique haute
• Une temperature ambiante basse
• Une humidité relative basse
Le but de l’exercise est de supposer une certaine puissance à l’atmosphère standard et de faire varier cette puissance en fonction des paramètres ci-haut. Ces corrections permettent de bien comprendre la grande influence de l’atmosphere sur les performances moteur.
On prend par exemple un moteur qui développe 300 bhp à l’atmosphère standard; c’est-à-dire une temperature de 15°C (60°F), une pression atmosphérique de 101.325 kPa (29.92’’Hg ) et 0% d’humidité relative.
Maintenant on va calculer quelle puissance aurait développée ce même moteur sous l’influence de deux conditions atmosphériques différentes. Selon l’historique d’Environnement Canada :
Pont-Rouge 2 mai 2010, 15h00 (Condition défavorable)
Pression barométrique ambiante = 98.44 kPa (29.069321’’Hg)
Température sec ambiante = 22.9°C (73.22°F)
61% humidité relative
Altitude 167.60m
ICAR 13 mai 2010, 19h00 (Condition favorable)
Pression barométrique ambiante = 101.08 kPa(29.848913’’Hg)
Température sec ambiante = 13.8°C (56.84°F)
35% humidité relative
Altitude 82.30m
On connait la température sec ambiante, la pression atmosphérique ambiante mais il nous manque la température humide ambiante. On doit la déterminer à partir de l’humidité relative connue, de la température sec ambiante et d’une charte psychrometrique :
On obtient la troisièmes valeures manquantes :
Pont-Rouge 2 mai 2010, 15h00 (Condition défavorable)
Température humide ambiante = 17.50°C (63.50°F)
ICAR 13 mai 2010, 19h00 (Condition favorable)
Température humide ambiante = 6.25°C (43.25°F)
On est maintenant pret à déterminer nos facteurs de correction dans les tables SAE suivantes:
Maintenant qu’on connait les trois facteurs de correction on peut recalculer les puissances corrigées de notre moteur de 300 bhp .
Pont-Rouge 2 mai 2010, 15h00 (Condition défavorable)
Puissance corrigée = 300*1.0066/1.030/1.012 = 289.71 bhp
ICAR 13 mai 2010, 19h00 (Condition favorable)
Puissance corrigée = 300*1.0017/1.004/0.994 = 301.12 bhp
différence de puissance = 11.41 bhp
La théorie me permet de démontrer que la puissance développée par les moteurs varie grandement en fonction de l'altitude, puisque la pression varie avec l'altitude, la température et l'humidité. Je veux pas rendre le sujet plus complexe pour l'instant.
Donc le moteur de 300 bhp à l'atmosphère standard développe 11.41 bhp de plus à ICAR avec des conditions favorable qu'à Pont-Rouge avec des conditions défavorables.
EST-CE QUE CETTE DIFFÉRENCE DE PUISSANCE POURRAIT EXPLIQUER UN ÉCART DE 1S SUR LE 1/4 DE MILE ENTRE LES DEUX PISTES AVEC LE MÊME VÉHICULE?
Pont-Rouge 2 mai 2010, 15h00 (Condition défavorable)
14.4 sec
ICAR 13 mai 2010, 19h00 (Condition favorable)
13.4 sec
Je crois que cette différence en explique une partie théorique...
Ces corrélations permettent donc de comprendre pourquoi certain courseurs réalisent des temps très rapides à certaines occasions et d’autres très lents. Bien sur il y plein d’autres facteurs à consédérer mais dans mon exemple je traite uniquement de la puissance moteur.
J’ai seulement expliqué la théorique du calcul de performance moteur en fonction de l’atmosphère. Elle s’applique seulement au moteur, il y a une tonne d’autres facteurs qui affectent l’ensemble de la performance du véhicule mais je laisse les spécialistes les énumérer parce que je connais Fuck All du drag.
Jack Dempsey- Langue pendue
- Nombre de messages : 358
Age : 39
Ville : -
Véhicule : Alfa Romeo Giulietta 2010
Date d'inscription : 27/06/2009
Re: performances moteurs vs conditions climatiques
belle explication, mais c'est theorique, en pratique c'est plus complexe, surtout sur un char turbo parce que la densité de l'air change avec la chaleur du turbo, l'efficacité de l'intercooler aussi va changer etc... a ca, ajoute la différence de température du moteur parce que le systeme de refroidissement est moin performant, l'auto allumage du mélange qui cause le recul du timing, la température le l'essence elle meme change les données.
il y a des dixaines d'autres facteurs qui vont influencer la performances
mais tu donnent des bonnes explications qui montre bien ce que la différence de température donne.
puis la on n'a pas parler de la condition de la piste et des tires qui varie beaucoup aussi a cause de la température.
un beau topic qui montre bien la complexité de la course et du pourquoi les cris de chiffres de vendeurs ne valent rien en pratique
il y a des dixaines d'autres facteurs qui vont influencer la performances
mais tu donnent des bonnes explications qui montre bien ce que la différence de température donne.
puis la on n'a pas parler de la condition de la piste et des tires qui varie beaucoup aussi a cause de la température.
un beau topic qui montre bien la complexité de la course et du pourquoi les cris de chiffres de vendeurs ne valent rien en pratique
talon666- T'as pas encore de rang custom ? Décide toi !
- Nombre de messages : 9099
Age : 46
Ville : quebec
Véhicule : eagle talon TSI AWD 1997
Date d'inscription : 20/11/2005
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|